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mardi 30 septembre 2014

Adanowsky dévoile la terrible bêtise à laquelle j'ai pris part

Je dois raconter cette histoire.
Et je vais avouer un secret terrible.
J'avoue, je suis coupable, et je met mon ami d'enfance Nicolas Ullmann dans le lot de cette culpabilité.
Non, je n'ai violé personne, non, je n'ai tué personne mais j'ai fait une plaisanterie d'un grand mauvais goût.
Voici la vraie histoire:
J'étais cet été avec mon ami d'enfance Nicolas Ullmann dans une île en Espagne qui s'appelle Formentera. Il faut savoir que sur cette île, il y a des maisons dans la nature au milieu de l'obscurité.
Dans cette maison il y avait également Lola, Haydee, Roberto et Isaac.
Nicolas et moi même sommes sortis le soir pour aller boire un verre, puis en rentrant à 3 heures du matin, nous avons eu une idée diabolique, faire peur aux personnes qui habitaient avec nous.
Isaac, qui prenait sa douche de la nuit, se lavait dans une salle de bains au volet fermé qui donnait sur le jardin de derrière. J'ai donc glissé mes doigts sur la fenêtre et ça a fait un bruit inquiétant.
Isaac que j'imaginais avec du savon dans les yeux, à crié: "qu'est ce que c'est que ce bordel?!"
Cette phrase nous a fait tomber par terre de rire et nous avons décidé d'aller encore plus loin.
Nous avons pris des petites pierres et las avons balancés sur la maison.
Les gens dedans on commencé à avoir peur.
J'ai soudain reçu un appel de Haydee qui m'a demandé si c'était nous, j'ai donc dit que nous étions dans la ville et que nous allions rentrer bientôt.
La situation devenait de plus en plus comique. Nous n'arrêtions pas de balancer des pierre puis je reçus un autre appel de Haydee: "Adan, si c'est vous ce n'est pas drôle" je lui ai dit que je ne savais absolument pas de quoi elle parlait et que j'étais encore dans la ville entrain de manger un pain au chocolat nocturne. Elle a donc menacé d'appeler les flics et je lui ai dit qu'elle pouvait le faire en sachant très bien dans ma tête qu'elle n'allait pas les appeler, que c'était pour voir si c'était nous.
Après 15 minutes de lançage de pierres et de cris d'inquiétudes, nous vîmes arriver une patrouille de policiers. Notre blague était allé trop loin. Nous nous sommes donc cachés derrière un muret par peur d'être pris par des voleurs et qu'ils nous tirent dessus. Qu'allions nous faire?
Nous sommes vite parti vers l'entrée de la maison avant les flics en faisant mine d'être à peine arrivés. Les autres étaient là, pâles, livides, Isaac avec une fourche à la main. Roberto assis en silence sur le rebord de la porte d'entrée, Lola nous regardant avec un air suspicieux et haydee morte de trouille qui nous demanda une dernière fois si c'était nous. Nous ne pouvions plus avouer, la blague avait trop été poussée.
Les officiers sont soudains arrivés avec des torches, et les autres ont commencé à leur expliquer ce qui se passait: "il y a quelqu'un qui balance des pierres depuis tout à l'heure!"
Mon dieu, je ne pouvais pas regarder Nicolas Ullmann dans les yeux, j'allais exploser de rire. J'ai du me concentrer intérieurement pour ne pas hurler et me tordre par terre.
Nicolas tremblait des joues. C'était intenable. Notre retenue était digne de moines shaolin.
Les flics ont donc fait un tour de la maison. Les habitants étaient très inquiets.
Au bout de dix minutes, les officiers n'ont évidement rien trouvé et sont parti en disant qu'on les rappelle pour quoi que ce soit.
Nous étions face à nos amis qui étaient effrayés. Isaac insistait en demandant si nous étions les coupables mais nous n'avons pas craché le morceau. Du coup il a sorti le matelas et a dormi dans le salon, la fourche à la main. Je me sentais tellement coupable de le faire dormir par terre mais je ne pouvais avouer ce crime cruel. La pauvre Haydee a passé ses vacances à avoir peur, a se méfier du moindre bruit. Lola faisait mine de ne pas être apeurée par cette situation mais ses yeux respiraient l'horreur. Pendant des semaines ils ont essayés de savoir si c'était nous mais nous avons toujours nié.
Mes amis, Haydee, Roberto, Lola, Isaac. Pardonnez nous. Oui, nous sommes les coupables de cette abominable conspiration.
Cette blague a été pourtant la plus jouissive que j'ai vécu depuis des années.
Je vous remercie et vous salue cordialement.

Je laisse à nos chers lecteurs une photo de Isaac qui dormait dans le salon avec sa fourche.

Adan


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